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Percé : une nouvelle recharge de plage en 2027

La dernière recharge de plage faite en urgence en 2023. (Photo Le Soir, Nelson Sergerie)

PERCÉ – Des études bathymétriques servent de tremplin pour une étude de modélisation en vue de refaire une recharge de plage sur l’Anse du Sud de Percé vers 2027.

La première recharge avait été faite en 2017.

De nouveaux travaux avaient été réalisés en 2022.

Une autre recharge avait été nécessaire en 2023, dans le cadre d’une mesure d’urgence à la suite d’intempéries.

« L’étude a permis d’étudier les mouvements marins et géologiques de la plage et ils prendront toutes ces études pour essayer de revoir si le modèle de recharge est à réviser. Est-ce ce sera 15 pieds de large ou 30 pieds ? Cinq pieds ou huit pieds de haut ? On espère que ce ne sera pas trop haut pour cacher le rocher percé. Mais d’un autre côté, il faut protéger les infrastructures », commente le maire, Daniel Leboeuf.

D’ici là, l’élu se croise les doigts pour qu’il n’y ait pas de tempête majeure venant mettre à mal la recharge actuelle.

« Ils sont ouverts à faire des travaux ponctuels », souligne le maire en parlant de la Sécurité civile.

Depuis 2017, des tempêtes ont notamment déchaussé une plate-forme d’accès à la plage toute neuve qui s’est vidée par le dessous, la suspendant dans le vide. Elle a fini par casser.

Lors des travaux de 2023, la recharge avait fait monter passablement le mur de pierres servant à protéger le littoral.

Certaines nouvelles infrastructures de la promenade réalisées à l’époque avaient pratiquement été enrochées par les ajustements à la recharge.

« Le but de l’exercice de modélisation est de faire une recharge de plage pour qu’elle dure 15 ans. Ils ont vu que les dernières données n’étaient peut-être plus valides car la recharge s’est évaporée plus vite que prévu », constate le maire.

Difficile de faire de lien direct avec les changements climatiques.

« Mais le commun des mortels note que le temps est plus chaud. Il y a eu beaucoup de tempêtes tropicales. Ça n’ira pas en s’améliorant », évoque M. Leboeuf.

À Sainte-Flavie, un immense mur de roches a été installé pour protéger la berge.

« Les études vont nous le dire, mais ils laissent entendre que ce sera plus haut que ce qu’on a jusqu’à maintenant », s’est fait dire le maire.

Il espère un compromis pour éviter de cacher le rocher percé.

Sécheresse

Avec la moitié moins de précipitations que la normale depuis juin, l’eau potable pour les citoyens qui sont alimentés par des puits manque ou encore ces derniers doivent restreindre leur consommation.

« Il y a quelques jours, une dame nous a appelé pour nous dire qu’elle en a eu tout l’été et là, oups, il n’y en a plus », commente M. Leboeuf.

La Ville a lancé un sondage pour avoir un portrait exact de la situation.

« On va avoir la visite l’année prochaine des scientifiques de l’Université du Québec à Rimouski pour acquérir des connaissances sur l’eau souterraine. On va planifier l’avenir et penser à des solutions d’urgence pour l’été prochain », suggère l’élu.

Sans creuser de nouveaux puits, du soutien sporadique pourrait être offert.

Des municipalités livrent de l’eau pour les citoyens qui en ont besoin.

« Nous, on n’a pas de camion-citerne pour transporter de l’eau potable », dit-il, faisant référence aux camions-citernes des pompiers qui ne sont pas conçus pour transporter de l’eau de consommation.

« Partout au Québec, c’est la course à l’eau. Percé n’est pas différent », poursuit le maire.

Si la pluie se fait encore rare en octobre et un hiver avec moins de neige signifieraient des problèmes prévisibles l’été prochain.

« Il faut être prêt à toute éventualité. Il faut penser au pire », évoque le maire.

Une convention avec les cols bleus

Le conseil a autorisé la signature de la nouvelle convention collective conclue avec le syndicat des cols bleus de la CSN.

Le maire ne veut pas s’avancer sur les détails tant qu’elle ne sera pas officiellement signée entre les parties.

« Les négociations se sont faites rondement. On est très content. C’est comparable aux villes semblables. Ce qui va aider à la rétention et au recrutement : le régime de retraite des employés a été converti en prestation déterminée. Ça a été demandé par les employés et ça ne coûte pas plus cher pour la Ville. Ça va nous aider au recrutement », croit le maire.

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