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Enrico Ciccone en tournée gaspésienne

Le porte-parole libéral pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, Enrico Ciccone. (Photo LeSoir.ca – Dominique Fortier)

Par Dominique Fortier

MATANE – Le député libéral de Marquette, Enrico Ciccone, était de passage dans l’Est-du-Québec afin de prendre le pouls des électeurs.

Celui qui est également porte-parole pour le Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie s’est arrêté dans plusieurs municipalités dont Matane où on l’a rencontré. « Ça me permet venir dans la région occasionnellement, et de taquiner Pascal Bérubé au passage. Sans partager la même vision pour le Québec, c’est un être humain extraordinaire qui sait être proche de ses gens et qui travaille bien son comté. »

Avec les élections provinciales qui seront déclenchées au cours de l’année et un nouveau chef au Parti libéral en la personne de Pablo Rodriguez, le moment était bien choisi pour venir prendre le pouls de la région. « Je ne viens pas ici pour faire des promesses, mais bien pour parler aux citoyens et aux entrepreneurs. On vient chercher des idées pour mieux les accompagner et leur faciliter la vie sur le plan fiscal », indique l’ex-hockeyeur.

Enrico Ciccone sait très bien qu’un gouvernement ne peut pas imposer sa vision mur à mur. « On ne peut même établir une plateforme pour les régions parce qu’elles sont toutes différentes. La Gaspésie n’a pas les mêmes réalités que la Côte-Nord ou l’Abitibi. Il faut faire du sur-mesure et ne pas avoir peur d’ajuster les lois ou règlements au besoin. »

De quoi la région a besoin?

Parmi les dossiers prioritaires, la protection du caribou est évidemment en haut de la pile. Il mentionne aussi toute l’activité autour de la mine de Murdochville depuis qu’Osisko s’y intéresse. « Il faut aider les régions à prospérer, mais ce qu’on voit, ce sont des processus trop longs pour arriver à des résultats. Il faut donner des opportunités à nos jeunes pour qu’ils aient envie de revenir en région après leurs études. »

Et l’héritage du Parti libéral? Enrico Ciccone se plaît à dire qu’il ne s’est jamais considéré comme un politicien de carrière. « Je me sens bien quand je suis avec mon monde. Et pour ce qui est de ce qui s’est fait avant, je n’étais pas là. Si les gens ont des enjeux avec les choses qui ont été faites dans le passé, qu’ils aient voir ceux qui étaient là à l’époque. Pour ma part, je peux dire que le parti a appris de ses erreurs. »

À cet effet, il mentionne les années d’austérité libérale. « On aurait probablement pu faire les choses plus en douceur, ou du moins mieux expliquer ce qui a été fait. Les gens nous en veulent encore, mais on a quand même laissé sept milliards de dollars dans les coffres de l’État et on avait épongé une partie de notre dette. »

Contrôler les dépenses

C’est donc un gros défi qui attend le Parti libéral s’il devient le gouvernement. « Il faudra assurément contrôler les dépenses, mais ça ne doit pas se faire au détriment des services à la population. Il faut investir plus intelligemment. Prenons l’exemple de SAAQclic, Northvolt, Flying Whales, Lion électrique… On pourrait continuer jusqu’à demain matin. »

En conclusion, est-ce que la politique est plus dure que le hockey? « Poser la question, c’est y répondre. Au moins, au hockey on le voyait venir. Mais que ce soit en politique ou au hockey, mon rôle reste le même, soit celui de défendre mes concitoyens. »

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