Un regroupement possible des OMH dans Rocher-Percé

CHANDLER – Avoir avoir fleurté avec l’idée en 2023, un projet de regroupement des Offices municipaux d’habitation est lancé dans la MRC du Rocher-Percé.

Les organismes de Percé, Sainte-Thérèse-de-Gaspé, Grande-Rivière, Chandler et Port-Daniel-Gascons ont entamé des discussions en ce sens.  

« On a passé une résolution d’appui sur le projet. Ça progresse. Ça pourrait être avantageux pour tout le monde », croit le maire, Gilles Daraîche qui commentait la question à la suite du conseil municipal de lundi soir.  

Les démarches sont au stade préliminaire.

« Il faut donner un bon service dans chaque municipalité. Il ne faut pas oublier personne. C’est important de bien gérer ça. On sera plus gros. On verra comment ça va aller », note l’élu.

En 2023, Grande-Rivière avait lancée l’idée devant la difficulté de trouver une ressource à la direction générale.

Des discussions avaient même été enclenchées avec Chandler en décembre de la même année, sans aboutir à ce moment.

30 millions $ pour convertir le quai

Le projet d’aménager un quai récréotouristique sur l’ancien quai commercial de Chandler avoisinerait les 30 millions $.

Le maire a échangé mardi avec le député bloquiste de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine-Listuguj Alexis Deschênes afin de faire avancer le dossier dans l’appareil fédéral.

« Les chiffres qu’on a reçus étaient dans ces eaux. J’aimerais que ce soit moindre. Ce sera à évaluer. Le quai est en très mauvais état. On a un beau projet pour permettre aux gens de pêcher sécuritairement, comme dans les années 1970 et 1980 », dit-il, notant que des gens s’y aventurent à leurs risques et périls.

Les discussions se poursuivent avec Transports Canada.

Une présentation 3D se fera à la fin du mois de septembre.

Les travaux ne se feraient qu’en 2026-2027.

Au fil des ans, la remise en état du quai a vu la facture varier entre 16 et 60 millions $.

Le quai a été fermé en 2016 pour des raisons de sécurité en lien avec sa vétusté.

L’infrastructure avait été inaugurée en 1970 pour répondre aux besoins de l’ancienne papeterie Gaspésia, fermée en 1999.

De l’intérêt pour la rue Commerciale Ouest

Des investisseurs s’intéressent aux 11 éventuels terrains de la défunte Gaspésia.

La Ville a commandé cet été une étude de caractérisation pour déterminer les possibilités de construction sur ces sites et mesurer l’état de la contamination après des décennies d’exploitation de la papetière au cœur de la ville.

Le conseil a donné un contrat pour une étude de caractérisation complémentaire pour la réutilisation de ces terrains stratégiques sur la rue Commerciale Ouest.

De l’habitation et des commerces seraient possibles.

« J’aimerais beaucoup du commerce. Ça redeviendrait la rue Commerciale comme dans les belles années car elle était achalandée avec beaucoup de commerces. Ce serait le fun de revoir ça. Des gens s’informent de la grandeur des terrains, etc. Ça s’en vient. Ça avance », lance le maire avec certitude sur l’issue des études.

Une pâtisserie, une pizzeria, une barbière se sont ajoutées ces derniers mois sur l’artère du centre-ville.

Achat d’un camion de déneigement

Chandler veut prendre en régie interne l’entretien des rues dans le secteur de Newport.

Pour se faire, la Ville a déposé un avis de motion proposant de faire l’acquisition d’un camion et des équipements pour une somme de 419 950 $.

« Ça a augmenté à tous les ans et de beaucoup. On parle de plus de 100 000 $ par année, plus près du 150 000 $. On va faire l’achat d’un camion et on pense qu’à court et moyen terme, on va économiser des sous et offrir ce service », calcule le maire qui ne rien avoir à reprocher à l’entrepreneur qui faisait le travail.

Une évaluation plus précise des besoins et des coûts est en cours.

Le maire n’exclut pas ajuster le règlement d’emprunt selon les coûts d’acquisitions obtenus pour la machinerie.

Vandalisme contrôlée

Le vandalisme s’est calmé après une vague au début de l’été où plusieurs équipements ont été abimés par des gens dont certains ont même dessiné une croix gammée Nazi sur une passerelle.

Selon le maire, la situation est revenue normale.

« Il y a eu une arrestation cet été. Des gens ont été questionnés. Ça a bougé. On a ajouté des caméras. On va en ajouter d’autres à des endroits spécifiques », affirme l’élu, une déclaration que ne pouvait confirmer la Sûreté du Québec au moment d’écrire ces lignes.

Le maire déplore une fois de plus cette situation.

« À chaque fois qu’on commence à embellir, une semaine après, des gens commencent à briser. C’est malheureux, c’est comme ça. C’est de l’argent à la poubelle. On dirait que les gens sont plus conscients de ça. Ils dénoncent plus », constate M. Daraîche.

Les citoyens ont dénoncé sur les réseaux sociaux ces actes déplorables.