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Autre été record en Gaspésie

L’été 2025 a connu un autre record de fréquentation. (Photo : Tourisme Gaspésie, Mathieu Dupuis)

MONT-JOLI – La croissance de la fréquentation des touristes se poursuit une fois de plus cet été en Gaspésie avec un sommet de 711 000 visiteurs en 2025, ce qui représente une augmentation de 5 %.

Les retombées économiques suivent la même tangente avec une croissance de 10 % pour s’établir à 468 millions $.

C’est ce que révèlent les données transmises mardi par Tourisme Gaspésie pour la période entre mai et septembre.

« On a toujours peur et finalement quand on termine la saison, on est bien content. Ce qui est le plus important, ce sont les retombées économiques. C’est vraiment intéressant », note la directrice de Tourisme Gaspésie, Joëlle Ross.

Les Québécois sont restés dans la province et ont parcouru les régions plutôt que d’aller aux États-Unis.

« Les gens ont fréquenté le Québec, pas nécessairement plus la Gaspésie », note-t-elle.

Les augmentations en hébergement sont relativement importantes. 

En hébergement commercial, comme les hôtels, motels et gîtes, la croissance est de 7 %, dans les hébergements de courte durée de style Airbnb, le gain est de 11 % et les campings enregistrent une augmentation de 8 %.

« Il y a juste le prêt-à-camper qui a connu une petite diminution. Peut-être que tu l’essaies et l’année d’après, tu t’équipes. C’est encore nouveau le prêt-à-camper. À un moment donné, on aura de meilleures données », avance Mme Ross.

La baisse est de 1 %.

Le respect des visiteurs est revenu sur les plages qui avaient été envahis durant la pandémie avec son lot de désagrément.

« Les gens réservent à l’avance. C’est le fun de profiter d’un voyage quand tu es bien installé. Ce n’était pas facile pour l’humain à l’époque de la pandémie, ce qu’on ne voit plus et c’est une bonne chose », mentionne la directrice.

Tourisme Gaspésie a investi plus de 1 million $ pour assurer une importante visibilité à la destination jusqu’à la fin septembre auprès des clientèles francophones et anglophones du Québec, incluant le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, ainsi que sur le marché des Maritimes.  

Colloque annuel annulé

Le colloque annuel de l’industrie touristique qui devait se tenir ces jours-ci à Carleton-sur-Mer a dû être annulé par manque d’inscription.

Plusieurs événements récents ont peut-être essoufflé les acteurs de l’industrie.

« Malgré une programmation exceptionnelle, les gens font des choix et c’est normal. Il y a eu des événements provinciaux qui se sont tenus près de nous, entres autres au Bas-Saint-Laurent. Ce qu’on a fait, on a annulé l’événement qui devait se tenir cette semaine », explique Mme Ross.

Les formations se tiendront en webinaire pour les personnes intéressées.

« Peut-être qu’un colloque devrait se tenir aux deux ans. Ce sont des choses qu’on va analyser dans les prochains mois », évoque-t-elle.

L’hiver en préparation

Tourisme Gaspésie prépare déjà depuis quelques semaines la saison touristique hivernale.

Même si des efforts sont faits pour diversifier l’offre touristique, la motoneige reste la locomotive.

« Il y a quand même du ski, du ski hors-piste, de la raquette, du cocooning qui peut être intéressant. On devrait tirer notre épingle du jeu comme on le fait chaque année », dit-elle.

En hiver, entre 40 000 et 50 000 visiteurs laissent environ 40 millions $.

« C’est une saison à ne pas négliger. Ça permet à des hôteliers, des restaurateurs, des stations-services et des dépanneurs de rester ouvert 12 mois par année. On espère de la neige », conclut la directrice.

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