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Petite saison pour Escale Gaspésie

Seulement 16 navires de croisière ont mouillé en Gaspésie cet été. (Photo Le Soir, Nelson Sergerie)

GASPÉ – Seulement 16 navires de croisière ont mouillé l’ancre en Gaspésie à l’été 2025, soit trois de moins que prévu en raison de caprice de Dame nature.

« C’est un creux qu’on attendait malheureusement qui s’est confirmé. Les meubles ont été sauvés grâce à deux gros navires qui ont bonifié le nombre de passagers. Heureusement, ils n’ont pas annulé sinon, cela aurait été une année beaucoup plus difficile », commente le chef d’escale d’Escale Gaspésie, Igor Urban.

Au total, 9233 croisiéristes et 5069 membres d’équipages ont accosté à Gaspé ou Percé pour un total de 14 302.

En 2024, 22 navires ont mouillé en Gaspésie.

« On a une remontée prévue pour 2026 avec 23 navires et pour 2027, on parle de 32 navires prévus. On remonte le creux de vague », poursuit le chef d’escale.

L’absence d’une équipe en 2022 à Escale Gaspésie provoque ces résultats.

« Ce sont des choses qui prennent du temps. Pour être sur un itinéraire, ça prend trois ans pour se remettre sur la carte. Il a fallu travailler fort pour refaire les liens », note-t-il.

Hiver 2027

Des confirmations sont entrées et des questions entrent sur les possibilités de tours et le ravitaillement en vue de la saison hivernale 2027.

« On est plus dans le positivisme. On attend 2027, il y a des choses qui peuvent bouger. C’est encourageant. On attend toujours trois navires avec le Commandant Charcot. »

L’hiver dernier, 32 palettes de ravitaillement ont été livrés sur le navire lors de trois escales.

Mais ce ne fut pas le cas pour les bateaux l’été dernier.

« Malheureusement non. Il y a eu quelques petites commandes, mais rien de majeur comme il y a eu lieu à l’hiver. Pour différentes raisons, les itinéraires sont déjà habitués avec des fournisseurs à Montréal, Québec ou des villes américaines. On continue toujours de travailler dans ce sens », mentionne M. Urban.

Du saumon fumé ou de la choucroute ont tout de même pu être embarqué sur les bateaux.

L’idée de vendre des fruits de mer vient évidemment à l’esprit.

« Définitivement. C’est du travail de longue haleine. Les procédures sont en place depuis longtemps. Comment on peut favoriser des produits à Gaspé ? Est-ce possible même au niveau de la législation ? Il y a plusieurs choses à explorer pour voir si on peut en faire un peu plus », évoque-t-il.

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