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Hausse des taxes de 1,04 % à Carleton-sur-Mer

Le maire, Mathieu Lapointe. (Photo Le Soir, Nelson Sergerie)

CARLETON-SUR-MER – Carleton-sur-Mer a réussi à limiter la hausse du fardeau fiscal de ses contribuables à 1,04 % en 2026.

Pour une résidence moyenne de 252 815 $, la hausse représentera quelque 30 $ l’an prochain.

Le budget adopté lundi soir est de 11 970 000 $, une hausse de 3,44 %.

Les différents taux de taxation sont majorés de 1 % et les tarifs d’aqueduc, d’égout sont augmentés de 5 $ chacun.

Le tarif de collecte et de traitement des matières résiduelles demeure au même montant à 270 $ la porte; ceux de l’aqueduc et du traitement des eaux seront respectivement à 290 $ et 330 $.

« On est arrivé à limiter la hausse, sans dire qu’on doive couper. Il y a une augmentation de la valeur des bâtiments qui nous permettent de hausser nos revenus et on a été moins conservateur dans la projection des revenus des campings. Le partage du point de TVQ donne 82 000 $ supplémentaires », justifie Mathieu Lapointe.

Les ententes intervenues pour partager le déficit de l’aréna ajoutent 95 000 $ de revenus.

L’exercice budgétaire prévoit notamment des investissements dans le développement du parc régional Mont-Saint-Joseph, dans l’accessibilité universelle des bâtiments municipaux, dans la réduction des GES, dans la réfection des ponts aux Arpents verts et dans l’amélioration des environnements de travail des équipes sur le terrain.

Deux grands dossiers, la réfection de la route 132 et les changements climatiques, amènent les élus à modifier les façons de faire.

« On sait que la réfection de la route 132 est un projet majeur et c’est pour ça qu’on a créé une réserve financière dédiée. On a prévu 100 000 $ en 2026 pour nous aider lorsqu’on arrivera aux travaux. On s’est aussi créé une réserve pour les changements climatiques. C’est difficile à prédire et ça peut coûter très cher. Si une année, on a une dépense incroyable, on va pouvoir utiliser ces fonds plutôt que d’avoir un impact sur le budget », explique l’élu. 

Le Programme triennal d’immobilisations prévoit des investissements de 27,3 millions $.

En 2026, 3,7 millions $ seront investis.

Dans la planification stratégique 2019-2026, la Ville s’est donnée, entre autres, les objectifs financiers de limiter l’endettement et le service de dette, d’augmenter l’excédent et le fonds de roulement et de limiter la hausse des taxes.

« Dans le plan stratégique, on voulait se créer un surplus. C’est réalisé. La dette va rester stable en 2026. La richesse foncière augmente. Toute proportion gardée, même si la dette ne diminue pas, son poids va diminuer », note M. Lapointe.

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