Via en Gaspésie : le PDG devra s’expliquer
OTTAWA – Le président-directeur général de Via rail devra comparaître en février devant le Comité permanent des Transports pour expliquer pourquoi le transporteur ferroviaire ne veut pas revenir partiellement en Gaspésie alors que le rail est réhabilité jusqu’à Port-Daniel-Gascons.
Une motion jeudi en ce sens déposée par le Bloc québécois a été adoptée à l’unanimité.
La motion prévoit que le président et chef de la direction de Via rail, des représentants du Canadien National, le ministre des Transports et la Coalition pour le retour des services d’un train de passagers en Gaspésie témoigneront durant cette comparution et les conclusions et recommandations seront soumises à la Chambre des communes.
« Grâce au travail efficace de mon collègue Xavier Barsalou-Duval, nous donnons suite à la mobilisation des élus et citoyens de la Gaspésie en obtenant cette étude. Cela nous permettra de forcer le président directeur général de Via Rail à rendre des comptes et à répondre de son refus de reprendre le service de façon partielle entre Matapédia et Port-Daniel malgré que le rail est maintenant remis à neuf, malgré les 2,3 milliards $ de fonds publics qui sont versés à Via Rail en 2025-2026 et malgré la mission de Via Rail d’offrir des liaisons régionales », avance le député de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine-Listuguj, le bloquiste Alexis Deschênes.
Le PDG de Via, Mario Peloquin, le ministre fédéral des Transports, Steven Mackinnon, seront donc invités à justifier d’une part pourquoi le transporteur ferroviaire de passagers ne veut pas effectuer un retour partiel alors que le second devra possiblement donner la position du gouvernement fédéral.
Depuis le printemps, Via rail indique être retourné à la table à dessin pour revoir sa stratégie depuis l’annonce de la suspension de la réhabilitation du rail de Québec en mars dernier.
Via a toujours indiqué vouloir revenir en Gaspésie qu’une fois le rail réparé jusqu’à Gaspé.
Une pétition électronique pour réclamer le retour de Via rail en Gaspésie sur le site de la Chambre des communes a obtenu près de 2000 signatures.
Le document doit avoir au minimum 500 noms pour être présentée au Parlement et forcer le gouvernement à y répondre.
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