Dégivrage à Bonaventure : une solution recherchée
CARLETON-SUR-MER – Les acteurs politiques des MRC d’Avignon et de Bonaventure ainsi que la Ville de Bonaventure cherchent une solution pour ramener le dégivrage des avions à l’aéroport de Bonaventure.
Le ministre des Transports, Jonatan Julien, a rencontré les élus de la Baie-des-Chaleurs lundi lors de son passage à Maria et cet enjeu est revenu sur le tapis.
« Tout le monde souhaite trouver une solution. Le milieu se mobilise et le ministre se montre ouvert à participer à une solution », commente le préfet de la MRC d’Avignon, Mathieu Lapointe.
« On parlait de 550 000 $ pour six dégivrages. On travaille pour arriver avec des coûts plus réalistes. Le milieu est mobilisé et on cherche une solution », se limite à dire le préfet sur les scénarios qui sont évoqués pour rétablir le service.
Lundi, le ministre Julien indiquait que la fin du service au printemps dernier fut une « bonne décision », notant qu’elle avait été prise avant son arrivée au ministère.
Il a affirmé être favorable au déglaçage, convenant que le repli à l’aéroport du Rocher-Percé à Grande-Rivière n’était pas optimal.
Il soutient qu’un déglaçage coûte entre 500 $ et 700 $.
Jeudi dernier, le gouvernement caquiste a refusé de débattre d’une motion portant sur le retour du dégivrage à l’aéroport de Bonaventure portée par le Parti québécois.
Elle mentionnait que la Gaspésie a besoin de services aériens d’urgence sécuritaires et opérationnels en tout temps.
Québec a mis fin à l’entente avec Pascan au printemps dernier puisque le service était peu utilisé compte tenu des coûts.
Le ministère des Transports n’avait utilisé le dégivrage que six fois sur 900 vols depuis 2022 pour l’avion-ambulance et la facture a été de 527 000 $ pour la période.
À l’aéroport du Rocher-Percé, la facture est de 300 $ à 500 $ par utilisation.
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