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Le ministre des Transports visite la recharge de Maria

Les travaux de recharge de plage devrait être complété dans deux semaines. (Crédit : municipalité de Maria)

MARIA – Si tout se passe comme prévu, les travaux de la recharge de plage de Maria seront complétés d’ici deux semaines.

Le ministre des Transports, Jonatan Julien, s’est déplacé à Maria lundi pour constater l’avancée des travaux.

La recharge permettra de prolonger la durée de vie d’un mur de soutènement de la route 132, de préserver l’intégrité de cette dernière ainsi que de contrer l’érosion et la submersion côtières qui l’affectent.

« On m’a dit que ça a bien été. C’est le fun de pouvoir venir dire que c’est concret et qu’on vient protéger l’érosion des berges », mentionne le ministre Julien.

La protection de ce lien routier névralgique représente un investissement de plus de 17,5 millions $ de la part du gouvernement du Québec en plus de 9,3 millions $ du ministère de la Sécurité publique pour un projet global de 30 millions $.

« On voit les enjeux d’érosion. On ne pourra pas tout faire, mais on doit préserver les éléments les plus importants en analyse de risque avec l’aide des municipalités. Oui, je suis pour l’adaptation aux changements, mais il faut aussi prendre des mesures qui viennent protéger des lieux plus stratégiques », ajoute le ministre, notant que Maria a ajouté 700 000 $ dans la cagnotte pour protéger ce secteur.

Ce fut un gros été pour les citoyens alors qu’une valse continue de camions et de machinerie a perturbé leur quiétude.

Quelque 500 000 tonnes de matériel ont aussi transité par train entre Nouvelle et Maria.

Certains secteurs resteront vulnérables.

« C’est un gros effort collectif. Ça reste que l’enjeu continuera d’être là, mais on essaie de voir ça comme une opportunité de recréer un milieu plus éloigné des berges, un milieu plus résilient », note pour sa part la mairesse, Patricia Chartier.

La municipalité restera proactive pour le futur.

« On ne pourra pas protéger vers l’Est. On va aider les citoyens qui veulent déménager à se déplacer. On a encore un montant pour aider ces gens, faire une nouvelle rue. Vers l’Ouest, on évaluera. Pour le moment, il n’y a pas de problématique », ajoute-t-elle.

Le soutien a été octroyé pour protéger des bâtiments résidentiels, des commerces, une résidence pour personnes âgées et des infrastructures municipales contre les aléas côtiers.

Les travaux sont conçus pour durer 30 ans.

« D’ici ce temps, on aura eu le temps de s’adapter », avance la mairesse.

Le ministère des Transports verse 17,5 millions $ pour couvrir les dépenses nécessaires pour la partie de la recharge de plage qui s’étendra devant le mur de la route 132, soit sur 1,4 km entre la halte routière et la rue des Colibris.

En 2022, le ministère de la Sécurité publique a accordé 9,3 millions $ pour la protection côtière du secteur bâti entre les rues des Colibris et des Tournepierres.

D’autres secteurs à protéger

Maria n’est qu’un exemple de problématique d’érosion côtière en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et même le Bas-Saint-Laurent.

« Quand je suis arrivé au gouvernement en 2018, les enjeux d’érosion avancent à vitesse grand V. On avance à bonne vitesse sur les techniques de protection des berges », note le ministre.

« Je regarde ce qu’on fait ici. Il y a une expertise qu’on va récupérer pour d’autres endroits », affirme M. Julien.

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