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Gaspé : la promenade Jacques-Cartier sous surveillance

: La promenade Jacques-Cartier à Gaspé (Photo : Travel Trips)

GASPÉ – L’érosion fragilise la promenade Jacques-Cartier qui relie le Berceau du Canada et le Musée de la Gaspésie à Gaspé.

La Ville a commandé une étude pour avoir un portrait exact de la situation et poser les gestes requis pour assurer sa protection.

« Il y a des gabions qui tenaient la passerelle en place. Ils sont en train de tomber à la mer, ce qui fait en sorte qu’il y a une dégradation de certains secteurs de la promenade. Sur 90 % de la promenade, il n’y a pas d’enjeu majeur à court terme. Mais il y a des petites sections fatigantes et avant que la mer vienne gruger ces sections, on veut se prémunir », commente le maire, Daniel Côté.

La Ville surveille la promenade depuis plusieurs années et l’érosion a commencé à être remarquée il y a sept ans.

La route 132 passe à proximité de la promenade.

« On est loin d’une dégradation de la route 132. On pourrait toujours s’essayer mais nos chances sont tellement basses qu’on ne passera pas beaucoup de temps dans ça. La sécurisation n’est pas une affaire de plusieurs millions $. On va faire les travaux. Peut-être qu’il y aura des aides ? Peut-être que le fait que la route 132 est adjacente pourrait nous aider », évoque l’élu.

Tetra Tech a eu le mandat d’une valeur de 55 500 $.

Rue des Touristes

Une citoyenne de la rue des Touristes de l’Anse-à-Valleau, un secteur fortement touché par l’érosion côtière depuis une dizaine d’année a questionné le conseil sur les intentions à venir.

L’enrochement du secteur est en préparation avec les plans et devis.

« Les préoccupations citoyennes sont au niveau de leur vie et l’accès à la plage. Sur les vues, la route est tellement haute par rapport à la mer que ça prendrait un enrochement phénoménal pour cacher la rue. Sur les accès, on va regarder les options avec la firme de génie », mentionne l’élu.

Une fois les plans prêts, les citoyens seront consultés.

Québec ne paie que pour une partie de l’enrochement.

La Ville a commandé deux options pour les plans : un volet pour seulement le projet soutenu par Québec et un autre pour la totale.

« On verra la hauteur des coûts. Il y aura sûrement deux options à l’appel d’offres ultérieurement. Si les coûts ne sont pas démesurés, peut-être qu’on réussira à convaincre le ministère de la Sécurité publique à nous aider à investir dans l’enrochement total. Les deux options sont sur la table », évoque le maire.

Les cabines qui sont devenues une pollution visuelle au fil des ans seront détruites lors des travaux.

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