Des terrains de la Gaspésia construisibles
CHANDLER – L’étude commandée par la Ville de Chandler pour évaluer la possibilité de construire sur des terrains de l’ancienne Gaspésia qui longe la rue commerciale révèle qu’il serait possible de bâtir sur huit d’entre eux.
Le taux de contamination ne serait pas un frein à du développement commercial et le logement.
La Ville avait commandé cet été une étude de caractérisation pour déterminer les possibilités de construction sur ces sites et mesurer l’état de la contamination après des décennies d’exploitation de la papetière au cœur de la ville.
« On a déjà des offres pour du logement et du commercial. On est chanceux d’avoir un résultat positif à ce niveau-là », commente le maire, Gilles Daraîche, qui fondait beaucoup d’espoir à l’idée de redévelopper une rue commerciale digne de ce nom au cœur du centre-ville.
L’engouement pour l’artère est palpable avec l’arrivée au cours des derniers mois d’une pâtisserie, une pizzeria et d’une barbière.
L’élu avait évoqué l’été dernier l’idée de revoir beaucoup de commerces pour faire revivre la rue Commerciale « comme dans les belles années », en référence à l’effervescence qui s’y trouvait lorsque que l’usine de pâte et papier était en opération.
Le logement reste une priorité pour le maire.
L’organisme C-Métis montre aussi de l’intérêt.
« Pour du logement à prix abordable. Il y en a qui se construit présentement mais c’est 1200 $, 1500 $, 2000 $ par mois. Il y a une clientèle pour ça, mais des gens ont besoin de logements abordables car ils n’ont pas les moyens de se payer des logements très chers », note-t-il.
Les discussions sont préliminaires et d’autres échanges se feront dans les prochaines semaines.
En septembre, le Regroupement des MRC de la Gaspésie et C-Métis créaient la Société de développement économique.
L’objectif du nouvel organisme est de permettre la construction d’unités d’appartements ailleurs que dans les pôles urbains de la région.
La cible est ambitieuse : construire 300 unités hors-marché par an avec un plan pour 66 logements abordables pour faire face à des besoins urgents, 134 logements intermédiaires pour prévenir la prochaine crise et 100 logements non-subventionnés pour les besoins des industries.
Les édifices seront préfabriqués avec comme partenaire Maison Laprise afin de réaliser des économies d’échelles en adoptant un concept qui peut être construit partout sur le territoire.
Percé aussi
Percé souhaite s’attaquer au manque de logements dans chacun des six secteurs de la municipalité.
« On n’est pas différent qu’ailleurs au Québec. Il faut trouver des solutions qui s’appliquent à Percé. On n’est pas une grosse ville comme Rimouski. On ne peut pas construire de gros HLM. On est six villages et il faut en construire partout. Mais il y a des solutions qu’on veut travailler et je veux en parler avec la Société de développement économique si elle veut nous épauler là-dedans », indique le maire, Daniel Leboeuf.
Le manque de ressources actuellement à l’urbanisme freine quelque peu ce dossier.
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