CSSCC : un budget équilibré de 95,6 millions $
Par 24.10.2025 05:00
GASPÉ – Le conseil d’administration du Centre de services scolaire des Chic-Chocs a adopté mardi soir un budget équilibré de 95,6 millions $ sans puiser dans son surplus accumulé.
« C’est un exercice plus complexe que d’habitude. Par contre, on a réussi à présenter un budget équilibré malgré les efforts budgétaires demandés par le ministère », note la directrice générale, Josée Synnott.
« On a fait une gestion rigoureuse et conforme aux orientations du ministère et du Conseil du trésor et dans un contexte budgétaire exigeant », poursuit la gestionnaire.
Les budgets des établissements et aux services aux élèves sont épargnés.
Les services administratifs subiront les compressions.
Québec avait annoncé à la fin de l’année scolaire une coupure de 1,5 million $, mais un réinvestissement en juillet de 1,4 million $ pour une perte sèche de 100 000 $.
Malgré tout, des mesures sont soutenues.
« L’aide alimentaire a été bonifiée, mais aussi des mesures pour aider à la lecture et les premiers apprentissages », évoque la directrice.
Un seul projet d’infrastructure est déposé au ministère de l’Éducation soit la réfection de la résidence étudiante de Sainte-Anne-des-Monts.
Dans le contexte d’un budget serré à Québec, Mme Synnott ne peut s’avancer sur d’éventuelles nouvelles compressions en cours d’année.
« On a très peu de marge de manœuvre. Cette année, on a un mot d’ordre qui est efficience et rigueur dans la gestion de nos budgets. On fait des efforts pour réduire les rencontres en présence, réduire les frais de déplacement. Je ne pourrais pas vous dire si de nouveaux efforts seront demandés cette année », évoque Mme Synnott.
Transition du midi au primaire à Gaspé
L’an dernier, le centre avait annoncé la fin du transport scolaire du midi aux écoles de la Découverte et Saint-Rosaire de Gaspé.
La mesure est entrée en vigueur en septembre.
Les parents se sont ajustés et le personnel requis a été trouvé.
« On a dû augmenter certains postes au niveau du service de garde pour palier au transport scolaire. Jusqu’à présent, tout se passe bien », note Mme Synnott.