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Gaspé : vers un agrandissement du parc industriel des Augustines

Le parc industriel des Augustines commence à être à l’étroit. (Photo Le Soir, Nelson Sergerie)

GASPÉ – Parce que les terrains se sont de plus en plus rares, Gaspé a dans ses cartons un projet d’agrandissement du parc industriel des Augustines.

La Ville a profité d’une occasion pour faire l’acquisition d’un terrain enclavé entre le parc et l’aéroport qu’un particulier voulait se départir.

L’administration municipale a mis ce lot dans sa réserve pour un éventuel agrandissement.

C’est que les deux autres parcs – Sandy Beach et Rivière-au-Renard – ne peuvent pas être agrandis étant enclavés dans leurs territoires respectifs.

« Il n’est pas complètement plein. Il reste de petits terrains. Mais s’il arrivait une grande entreprise du style LM Wind Power demain matin, on n’aurait pas de place pour la loger. C’est pourquoi on planifie l’avenir et on saisit des opportunités », note le maire, Daniel Côté.

Cette opportunité est allée jusqu’à construire la route industrielle entre le parc et le quai de Sandy Beach.

« On est prêt à faire feu s’il y avait un projet qui nécessitait un agrandissement. Mais on n’est pas en mode de mettre 5 ou 10 millions $ dans l’agrandissement sans qu’il y ait de projet réel ou embryonnaire. Il y a de l’intérêt d’entreprises, mais il est sous réserve d’avoir des modalités de transport style chemin de fer ou port de mer. On n’est pas en mode de dire on met 10 millions $ pour agrandir sans projet réel et on n’est pas en mode attente », explique le maire.

La Ville a déjà un projet sur papier en projection.

« Le jour où un projet arrivera, on ne sera pas à bâtir un nouveau dossier. On a des préparatifs déjà prêts pour procéder à l’agrandissement si nécessaire », soutient l’élu.

Le train pourrait devenir une locomotive pour un éventuel agrandissement.

« Le train n’est pas le seul facteur qui pourrait générer du développement industriel, mais un grand facilitateur, selon les discussions qu’on a eu avec les derniers promoteurs dans les dernières années qui souhaitaient s’installer. La grande question est toujours est-ce vrai que le train va revenir ? Et nous, on dit que le gouvernement a un plan pour 2025-2026-2027. À chaque fois, les délais sont repoussés et maintenant on n’a plus aucun délai. On perd de la crédibilité auprès de promoteurs industriels », mentionne l’élu.

Des opportunités sont ainsi perdues.

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