Impossible d’expliquer la mort de Yan Francoeur

MATANE – Le coroner chargé d’établir les causes et circonstances entourant le décès de Yan Francoeur qui avait été porté disparu le 14 octobre 2024 n’est pas en mesure de tirer des conclusions.
Ce décès restera un mystère aux yeux des autorités.
Le corps de l’homme en état de décomposition avancé avait été retrouvé sur la plage de Penouille le 12 décembre.
Me Jean-Pierre Chamberland indique que M. Francoeur demeurait dans une résidence pour chambreurs à Gaspé.
N’ayant pas donné signe de vie, une proche rapporte la disparition de l’homme qui avait certains problèmes de santé.
Des recherches sont entreprises, autant terrestre, via les airs que le long des berges de la rivière York et les caméras de surveillance sont scrutées.
Des personnes sont aussi interrogées.
Le 14 octobre, il est vu par une caméra rentrer à la maison de chambres, mais la caméra ne montre pas une sortie donnant accès à la rue Jacques-Cartier.
Il n’est pas vu sur les caméras du 15 au 17 octobre.
Selon l’état de putréfaction du corps retrouvé deux mois plus tard et en l’absence de témoin, le décès pourrait être survenu le 14 octobre, selon le coroner.
Cependant, rien ne permet de déterminer ce qui se serait passé.
« On ne sait pas ce qui est arrivé à M. Francoeur. Où est-il allé le 15 octobre 2024 après être entré dans sa résidence vers 15 heures 43 ? Il est sorti certes, probablement par une autre porte. S’est-il approché d’un cours d’eau ou de la baie de Gaspé ? Est-il tombé accidentellement à l’eau ou s’y est-il jeté ce jour-là et où et quand exactement s’il en est ? Nous n’aurons jamais de réponse à toute ces questions. Aucune lettre d’intention n’a été retrouvée au domicile ou sur lui », se questionne le coroner Chamberland.
« Quel est de prime abord la cause de son décès ? S’est-il noyé, était-il en état d’intoxication près des berges ou a-t-il eu un malaise ? Cependant, il n’avait pas de pathologie médicale grave selon l’autopsie réalisée. Avec les éléments recueillis lors de l’investigation, je ne peux pas conclure à savoir si c’est un décès accidentel ou un suicide », conclut le coroner.