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Procès en juin 2026 pour l’ex-porte-parole de la SQ, Claude Doiron 

Claude Doiron est accusé d’agression sexuelle pour des événements remontant à 1988. (Photo courtoisie)

Par Alexandre D’Astous-Initiative de journalisme local

PERCÉ – Accusé notamment d’agression sexuelle sur une personne mineure, l’ex-porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Doiron, subira son procès en juin 2026.

La Couronne et la défense ont conclu une entente afin que l’audience devant un juge seul de la Cour du Québec (sans jury) se tienne dans les semaines du 8 et du 15 juin 2026.

De retour en cour mardi matin pour l’audition des requêtes préliminaires dans ce dossier au palais de justice de Percé, un huis clos a été ordonné par le juge de la Cour du Québec, Pierre Lortie.

Cette procédure fait en sorte qu’il est impossible pour le public et les médias de connaître la teneur de ces requêtes qui risquent d’avoir un impact sur le procès qui va suivre.

Le juge Lortie fera connaître ses décisions le 1er décembre sur les requêtes. Une conférence de facilitation avait déjà eu lieu en mars 2025.

Le 24 avril 2024, Dorion avait opté pour un procès devant un juge seul au terme de son enquête préliminaire. Puisque la défense ne contestait pas sa citation au procès, ce dernier a été officiellement cité à son procès au terme de l’enquête préliminaire.

Comme c’est généralement le cas, les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire étaient frappés par une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir. Une seule personne a été entendue lors de l’enquête préliminaire.

Des événements remontants à 1988

Claude Doiron est accusé d’agression sexuelle, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 14 ans pour des événements qui se seraient produits en 1988.

Le mandat d’arrestation à l’encontre du policier a été émis le 14 juin 2023, à la suite d’une enquête de la Direction des affaires internes de la SQ.

Il a comparu une première fois le 26 juin 2023. Il n’a jamais été détenu en lien avec ses accusations.

Une seule victime présumée

Une seule présumée victime est en cause dans ce dossier. Les gestes reprochés à Claude Doiron se seraient produits entre le 1er mai et le 30 septembre 1988, à Cloridorme, en Gaspésie. À cette époque, il n’était pas policier.

Suspendu de ses fonctions par la SQ, Claude Doiron devait quitter pour la retraite le 28 juin 2023, 14 jours après son arrestation.

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