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Gaspé : une nouvelle étude pour le centre-ville

Une consultation supplémentaire sera faite pour revoir le centre-ville de Gaspé, notamment celui du MTQ. (Photo Le Soir, Nelson Sergerie)

GASPÉ – Gaspé commande une étude complémentaire afin de bien cerner le développement futur du centre-ville.

Telle est l’une des décisions prises par le conseil municipal le 15 septembre dernier, l’avant dernier avant la période électorale menant au scrutin du 2 novembre.

La participation pour déterminer le sort des terrains laissés vacants par le départ du MTQ et éventuellement de l’aréna a été forte avec 621 réponses au sondage, 64 participations à des séances de consultations diverses et 27 mémoires.

« On a des propositions pour un espace vert, un espace inclusif, un espace qui peut inclure du sport, de la culture, du logement, bref, un usage multiple », note le maire, Daniel Côté.  

La Ville souhaite avoir une vision plus large avec un plan particulier d’urbanisme pour revoir en entier le futur du centre-ville.

« On veut avoir une cohérence et une coordination avec nos autres planifications. C’est un exercice de revitalisation qui sera ciblé pour ce secteur », poursuit le maire.

La vision plus précise du centre-ville devrait être connue au plus tard à la fin du printemps prochain.

Pas d’écho pour l’aréna

Gaspé n’a aucun écho de l’ouverture prochaine du programme qui permettrait de déposer son projet d’aréna.

Le maire rappelle que Québec a prévu 60 millions $ pour l’exercice 2026-2027.

L’élu croyait que le programme serait ouvert pour un dépôt à ce moment-ci pour une analyse cet hiver et des annonces au printemps.

« On continue de croiser les doigts pour qu’il y ait un programme qui sorte. Une enveloppe de 60 millions $, suivant les paramètres du dernier PAFIRSPA, ça permettrait de régler trois arénas à l’échelle québécoise alors que les besoins sont beaucoup plus colossaux », analyse le maire qui espère que le programme ciblera les projets de grande envergure alors que plusieurs autres existent pour de petits projets.

Facture salée pour les matières résiduelles

La facture pour la collecte des matières résiduelles de Gaspé augmentera de 25 % à compter de septembre 2026 avec un contrat à une compagnie à numéro avec un siège social au Québec, mais dont les administrateurs sont en Ontario.

Le coût pour la première année sera de 2,8 millions $ et sera indexé pour les quatre années suivantes. Une autre entreprise avait présenté un devis.
« La facture est partagée en partie avec Éco entreprise Québec qui s’occupe de toute la gestion du recyclage, incluant la collecte et la gestion. Il y aura vraisemblablement un impact sur le tarif aux citoyens », calcule l’élu.

Le citoyen verra l’impact qu’en 2027.

L’entreprise, Environmental 360 Solutions Ltd., a une adresse à Montréal, mais les dirigeants dont le PDG Danny Ardellini sont à Aurora, en Ontario.

L’élu espère que les ennuis de collecte des dernières années seront du passé.

« On espère qu’il y aura moins de lacune. Ce n’est pas ce qui a été déterminant dans le choix de l’entrepreneur. On n’a pas cette latitude au Québec. C’est le plus bas soumissionnaire conforme, selon un devis qui a été émis », rappelle le maire.

Budget participatif

Le projet de parc soumis par des citoyens sur la rue Patrice-Quenneville a été retenu dans le cadre du budget participatif 2025.

« Il y avait un terrain municipal qu’on avait réservé pour créer un parc. Un comité de citoyens a bâti un projet qui reflète les besoins de la population. Le parc est à la couleur de ce que les gens souhaitaient », note le maire.

Le parc sera multigénérationnel, accessible avec un jardin communautaire à l’intérieur.

Le projet de 160 000 $ reçoit ainsi 100 000 $ de la Ville pour le réaliser.

Le comité ira chercher la balance auprès d’autres partenaires.

« On espère que ce projet pourra lever de terre dès 2026 », espère l’élu.

Le projet avait recueilli 2660 points.

l’Espace récréo-sportif Douglas du Centre communautaire de Douglastown, le Centre de prêt d’équipements sportifs en auto-cueillette du Centre culturel Griffon et le Plan de vitalisation du terrain du moulin des Plourde présenté par la Corporation de la Capitale des pêches maritimes de Rivière-au-Renard avaient aussi été soumis au concours.

Le conseil actuel souhaite que le budget participatif revienne, mais la décision reviendra au nouveau conseil qui sera mis en place en novembre.

Le transport adapté passera à la RéGÎM

Le transport adapté sur la Côte-de-Gaspé passera sous l’égide de la Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

« On est dans les études de fusion. C’est une orientation du conseil municipal car il y a toujours des difficultés financières et il y a moyen d’optimiser les services », note le maire qui est aussi président de la RéGÎM.

La Haute-Gaspésie et la Baie-des-Chaleurs ont transféré leur transport adapté à la régie.

« Au final, c’est moins coûteux et ça permet de renforcer les équipes de travail. S’il y a un employé en fonction et qui est malade, on peut se retrouver en rupture de services, tandis que lorsque tu es fondu dans une plus grande comme la RéGÎM, tu vas avoir du personnel pour faire des remplacements », note M. Côté.

Le conseil a accordé un mandat de 35 000 $ pour réaliser l’intégration du transport vers la RéGÎM.

Le chien dangereux sera euthanasié

Le conseil a tranché : le chien qui avait attaqué un autre chien sera finalement euthanasié.

Après avoir déposé un avis le 2 septembre, le conseil a statué lundi soir alors que le propriétaire de l’animal, Emmanuel Tapp, ne s’est pas manifesté.

« Ce n’est pas une décision purement politique. On a des avis d’experts sur la dangerosité de l’animal qui ont conclu qu’il pouvait être dangereux », rappelle l’élu.

L’incident est survenu le 17 juillet alors que le chien, un Labrador croisé, a blessé mortellement un petit chien.

La Ville se base sur une mesure du Règlement d’application de la Loi visant à favoriser la protection des personnes par la mise en place d’un encadrement concernant les chiens.

Le propriétaire a jusqu’au 24 septembre pour se conformer à l’avis entériné par le conseil.

S’il n’obtempère pas, l’animal pourra être saisi et euthanasié.

Tous les frais seront à la charge du propriétaire.

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