Une association de pompiers nait

GASPÉ – L’association des pompiers et pompières de la Gaspésie voit le jour.

« On a besoin de rapprochements avec les pompiers des différents services d’incendie de la Gaspésie et on inclut ceux des Îles-de-la-Madeleine pour partager nos connaissances, des informations et aider les pompiers qui auraient un besoin soit de discuter ou des incendies en général », justifie le président fondateur, Joshua Boulé.

« On veut aussi rassembler le côté social », note-t-il, donnant par exemple l’organisation de compétitions de pompiers.

Cette nouvelle association se veut un lieu d’échange, de développement professionnel et de collaboration active.

Elle vise également à représenter ses membres auprès des instances municipales, provinciales et gouvernementales, tout en mettant en valeur le rôle que jouent les pompiers dans la sécurité des communautés.

Des officiers sont nommés dans chacune des MRC : Mélissa Brière, lieutenante au Service Incendie de Murdochville représente la Côte-de-Gaspé ; Charles Méthot, lieutenant au Service incendie de Grande-Rivière est le représentant pour Rocher-Percé, Sébastien Babin, directeur du Service Incendie de St-Elzéar est en charge de Bonaventure alors que Marc Côté, directeur du Service Incendie d’Avignon-Est s’occupe d’Avignon.

Enfin, Joshua Boulé, qui est aussi lieutenant du Service Incendie de la Haute-Gaspésie, sera responsable de cette MRC.

Présentement, l’association compte officiellement une trentaine de membres et la page Facebook en regroupe quelque 120.

Selon le président, il y aurait entre 250 et 300 pompiers dans la région.

« On se laisse du temps pour la création avec une inscription gratuite et présenter ce qu’on veut faire aux membres et en 2026, on va créer une adhésion payante à frais minimes pour organiser des activités entre pompiers de la région », explique M. Boulé.

Une association régionale comme celle de la Gaspésie n’existerait pas dans d’autres régions du Québec.

« Il existe des associations ailleurs au Québec, mais à grande échelle comme la nôtre, je ne croirais pas », soutient le président.